Les chrétiens du Bangladesh demandent à nouveau la reconnaissance de Pâques comme fête nationale
Les chrétiens du Bangladesh, à travers une lettre signée par Mgr Bejoy N. D'Cruze, président de la Conférence épiscopale et du Forum uni des Églises du Bangladesh, renouvellent leur appel au gouvernement de transition. Ce courrier, adressé au Conseiller principal de la République, Muhammad Yunus, demande que Pâques soit reconnue comme un jour férié officiel dans le pays.
Dans cette lettre, la communauté chrétienne assure le gouvernement de ses prières et rappelle que Pâques, célébrant la victoire de Jésus Christ sur le péché et la mort, est l'un des événements les plus importants pour les chrétiens. La fête tombe toujours le premier dimanche après la première pleine lune suivant l’équinoxe de printemps, rapporte Fides.
Malheureusement, malgré plusieurs demandes auprès des gouvernements précédents, ce jour d'une importance capitale pour les chrétiens n’est pas encore reconnu comme jour férié national. Cela empêche de nombreux fidèles de participer aux célébrations religieuses, à la messe, et d'accomplir leurs devoirs religieux, les privant ainsi de leur nécessaire nourriture spirituelle.
Le problème touche également les étudiants, qui se retrouvent parfois confrontés à des examens le jour de Pâques. Cette situation crée chez eux un sentiment d'angoisse, car ils ne peuvent pas participer aux festivités avec leur communauté.
Dans leur appel, les chrétiens du Bangladesh demandent simplement le même respect que celui accordé aux autres religions du pays. Bien qu'ils ne représentent qu'une petite minorité de la population, ils jouent un rôle significatif dans la société à travers leurs actions dans l’éducation, la santé, la lutte contre la pauvreté et de nombreux autres programmes de développement.
La lettre se termine en saluant les réformes entreprises par le gouvernement, tout en exprimant l'espoir que le **dimanche de Pâques** soit bientôt déclaré jour férié officiel, permettant ainsi à la communauté chrétienne de célébrer ses rites avec dignité et en toute sérénité.